יֵשׁוּעַ הַמָּשִׁיחַ בֶּן־דּוִד

הַמֶּלֶךְ



נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם כָּמוֹךָ וְנָתַתִּי דְבָרַי בְּפִיו וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם אֵת כָּל־אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּוּ


לעלוי נשמת

Karen Yemima bat Rosa Cecilia

Yael Yekutiel

Erez Orbach

Shir Hajaj

Shira Tzur

רפואה שלמה

Lizzie bat Sarah



lundi 19 novembre 2018

Le Talmud et le dragon de l'Apocalypse



Dans la Guémara, nous trouvons écrit :

« Il a été enseigné dans une B'raïta : il existe trois créatures qui, plus elles vieillissent, plus elles deviennent fortes, et les voici : le poisson, le serpent et le porc » (Shabbat 77b)

Quel est le sens de cette Guémara ? Le but est-il de nous donner un cours de zoologie ?

Bien sûr que non ! En réalité, il se cache ici un trésor de sagesse qui ne demande qu'à s'ouvrir !

Nos Maîtres comparent les Juifs qui étudient et pratiquent la Torah aux poissons, et la Torah elle-même à la mer. Plus Israël s'adonnent à la Torah, et plus il devient fort à tous points de vus, comme il est dit : « HaShem fera de toi la tête et non la queue » (Dévarim/Deutéronome 28:13). Ainsi, comme le poisson gagne en force avec l'âge, Israël gagne en force grâce à la Torah et devient, en fin d'histoire, le chef et la Lumière de toutes les Nations.

Le serpent, c'est le satân. Or, dans la Révélation de Yohanân (Jean), celui-ci est décrit comme un dragon surtout : « Il saisit le dragon, le serpent, l'antique, c'est le diable et le satân » (Révélation 20:2). Au début, dans le Gan 'Eden, avec Adâm le premier homme, il n'est qu'un serpent, car le mal n'existe pas encore en l'homme. Puis, avec le temps, il se nourrit des péchés des hommes, grossit, et devient un dragon, le plus grand de tous les reptiles. C'est donc par nos fautes que le dragon existe.

Le porc, selon nos Maîtres, a toujours désigné dans l'optique de la Torah Edom, c'est-à-dire la civilisation chrétienne-occidentale. Dans la Révélation, il est parlé d'une deuxième bête : « une bête rouge, pleine des noms de blasphème, avec sept têtes et dix cornes » (Révélation 17:3).
Pourquoi préciser une « bête rouge » ? Rouge, en hébreu, c'est Edom/Esaü, comme il est écrit : « Et 'Essav dit à Ya'aqov : laisse-moi, je t'en pris, manger de ce rouge, de ce rouge-la, car je suis fatigué. C'est la raison pour laquelle on lui a donné le nom d'Edom (rouge) » (Béréshit/Genèse 25:0). Là encore, comment passe-t-on d'un porc à une bête ? A cause des péchés, des fautes « mangés » par cette civilisation, mais surtout par le sang (edom) ingurgité au fil de l'histoire, en particulier le sang Juif (pogroms, inquisition, shoah, etc).

Le Talmud nous livre donc en allusion les trois entités qui vont traverser l'histoire et se retrouver aux Temps de la fin, et si nous résumons cela nous donne :

Israël, comparé à un poisson. Plus il nage dans la Torah, plus il devient fort.
Le satân, comparé à un serpent. Plus nous péchons, plus il se nourrit de nos fautes, et il grandit pour devenir un dragon.
Edom (la civilisation chrétienne-occidentale), comparé à un porc. Plus il se nourrit de sang, plus il grandit pour devenir une énorme bête rouge.

Il est tout simplement fascinant de voir comment la Torah est en avance sur le futur et comment elle décrit le monde occidental et la religion chrétienne ! Un principe fondamentale est que la première apparition d'un mot, d'une lettre, d'un personnage, de sa prise de parole, d'un objet, dans le Texte Biblique, définit son essence profonde. Regardons- donc à nouveau en détail la première véritable apparition d'Essav dans la Torah :

« Et 'Esav dit à Ya'aqov : laisse-moi, je te prie, manger de ce rouge, de ce rouge-la, car je suis fatigué […] Voici, je vais mourir, à quoi me sert mon droit d'aînesse ? » (Béréshit/Genèse 25:30 et 32)

« Je t'en prie » : c'est une marque de raffinement, de politesse, mais juste une façade. Derrière ce savoir-vivre se cache une véritable bête (selon la Révélation !). La shoah n'a-t-elle pas eu lieu dans la lumineuse Allemagne des années 40 ? Un antisémitisme virulent n'est-il pas sorti des « Lumières » françaises ? L'inquisition n'a-t-elle pas eu lieu dans la grande Espagne d'il y a plusieurs siècles, lors de son âge d'or ?

Les plus grandes persécutions religieuses ne sont-elles pas sorties de la « religion de l'amour » qui se « fonde » sur « aime ton prochain comme toi-même » ? N'est-ce pas les adeptes du christianisme qui se donnaient à cœur joie, de fendre les ventres des femmes juives enceintes, après une réunion du dimanche matin ?

« manger de ce rouge, de ce rouge-la » : 'Esav ne désigne pas le plat sous son nom (lentilles) mais se contente de se concentrer sur son aspect extérieur, sa couleur. C'est comme si vous alliez dans un restaurant et au lieu de demander des frites vous disiez : « donnez-moi de ces jaunes-là ! ». Cela signifie que la civilisation occidentale est très superficielle, très « bling-bling ». Les belles voitures, les belles maisons, la mode, etc. Dans l'absolu, il n'y a pas de mal dans ces choses. Le problème c'est que, grattez un peu, et vous verrez le vide en-dessous. Car le matériel règne sans aucune spiritualité. Les gens de cette civilisation sont vides en vérité : extérieurement on souris, on affiche nos biens, on poste des milliers de photos sur les réseaux sociaux pour « prouver » au «monde » que notre vie est « intéressante », « remplie », « joyeuse » et « fun ». Mais grattez un peu derrière ces choses, et vous trouverez, à la place, les mots « dépression », « peurs », « angoisses », « vide », « malheureux ». N'oubliez jamais que les gens ne présentent (que ce soit sur les réseaux sociaux ou par d'autres moyens) que les événements « heureux » de leur vie. Ils ne vous montreront jamais des photos quand ils pleurent, quand ils sont angoissés, quand ils viennent de se disputer avec leur conjoint, de leurs problèmes psychologiques, de leurs questions existentielles angoissantes, de leur dépression ou de leurs épreuves. Ils ne montrent que « ce rouge-là », ce vernis brillant qui attire l’œil, mais qui cache tout simplement une carcasse vide.

Côté religion, pouvons-nous trouver une meilleure description également ? Le christianisme est une religion superficielle, sans saveur. Tout ne passe que par le « sang de Jésus ». La Parole n'est jamais creusé, la Torah orale, l'âme de la Bible, est rejetée. Il n'y a qu'un seul cri : « donne-moi de ce rouge-là ! ». Traduction moderne ? « Donne-moi de ce sang-là ! De ce sang de ce Jésus-là ! Je mange ce que je veux, comme je veux et où je veux. Plus de commandements, juste la grâce ! Juste l'extérieur de la Torah, juste le vernis ! Donne-moi de ce Jésus-là, superficiel, sans saveur, juste pour « échapper » aux « flammes éternelles », c'est tout ce qui m'intéresse ! »

« Car je suis fatigué » : la civilisation du moindre effort, aujourd’hui tout fatigue ! « Ne me casse pas les pieds », laisse-moi devant ma télévision, devant mes émissions idiotes, avec mes loisirs.
Côté religion : la grâce suffit, ne me demande rien d'autre, rien sinon la grâce ! Jésus a tout fait pour moi, alléluia ! Ne me fatigue pas avec la Torah, je n'ai rien à faire !
D'ailleurs, nos Maîtres enseignent depuis des milliers d'années (donc bien avant l'apparition de cette religion) que quand 'Esav a appris la responsabilité de « premier-né » (la Torah et les mitsvot, les commandements), il a de suite rejeté cela, préférant « s'amuser » ! Regardez la précision scientifique de nos Maîtres, c'est phénoménale !

« Voici, je vais mourir, à quoi me sert mon droit d'aînesse ? » : à ce moment-là, 'Esav est encore adolescent. Un jeune refuse-t-il quelque chose sous prétexte « qu'un jour il va mourir » ? Cela traduit bien la pensée du monde : mangeons, buvons, car demain nous mourrons. Donne les femmes, le pouvoir, l'argent, les loisirs à outrance, et éclatons-nous ! La vie est courte, donc profitons !
Côté religion (admirez la beauté de la prophétie cachée !) : Je vais mourir (avec Jésus) donc à quoi me sert mon droit d'aînesse (la Torah et les mitsvot) ? Ne suis-je pas mort à la « loi » ? Pourquoi donc m'embarrasser de cela ? (!!)

'Esav/le christianisme ne se base que sur « ce rouge-la », la lecture superficielle. Il en résulte de fausses compréhensions et doctrines, ce qui aboutit à « je vais mourir, à quoi cela sert-il ? »

Voilà comment en deux versets, la Torah authentique d'Israël décrit 2000 d'histoire ! Et quel sera la fin de tout cela ? Pour le « poisson », le peuple d'HaShem :

« Tout Israël sera délivré » (Lettre envoyée aux Romains)
« Tout Israël a part au Monde Futur » (Talmud)
Le peuple d'Israël devient la Lumière des Nations, l’Épouse d'HaShem, la Gloire Divine sur Terre, pour l'éternité.

Pour le dragon :

« Il sera jeté dans le lac de feu et de soufre » (Révélation 20:10)

Pour le porc, soit les idéologies occidentales et la religion chrétienne (on parle ici d'idéologies, de théologies, chacun homme étant jugé par HaShem Seul) :

« Lac de feu et de soufre...où se trouve aussi la bête » (Révélation 20:10)

Toutes les religions vont disparaître, toutes les fausses idéologies et théologies, tous les péchés et les manquements. Mais il restera une seule et unique chose :

« De Tsiôn sortira la Torah, et de Yéroushalayim la Parole d'HaShem » (Yésha'yahou/Isaïe 2:3)

Et alors :

« HaShem sera Roi sur toute la Terre, en ce jour HaShem sera Un et Son Nom » (Zékharyah/Zacharie 14:9)

Sources : inspirés des cours du Rav Dynovisz, du Rav Chaya, étude personnelle.

vendredi 5 octobre 2018

Communiquer avec les morts ?


Communiquer avec les morts ?

Une des 613 mitsvot de la Torah consiste à ne pas chercher à communiquer avec les personnes décédées, comme il est écrit :

"Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts" Dévarim/Deutéronome 18:10-11)

Aleph Divréi Hayamim/1 Chroniques 10:13 nous rapporte également que le roi Shaoül fut coupable d'adultère spirituel, puisqu'il interrogea le prophète Sh'mouel/Samuel alors qu'il était déjà décédé.

Cependant, nous voyons par contre que Rabbi Yéshou'a parla avec Eliyahou le prophète et Moshé/Moïse notre Maître (Matityahou/Mathieu 17). Eliyahou n'étant pas mort comme les autres hommes, il devient donc aisé de comprendre son apparition au Messie. Néanmoins, la Torah stipule clairement que Moshé est mort, et qu'il a été enterré par HaShem. Or, nous voyons Yéshou'a parler avec lui lors de sa transfiguration !

Il y aurait donc ici une transgression de la Torah, puisqu'il parle avec un mort !

De même, tout au long de l'histoire du peuple Juif, beaucoup de grands Maîtres d'Israël ont étudié la Torah avec le prophète Eliyahou, mais également avec d'autres grands Maîtres des Temps passés. Par exemple, le Ba'al Shem Tov (18ième siècle en Europe) étudiait la Torah avec...Ahiya Ha'chiloni, le Rabbi d'Eliyahou le prophète, aux temps bibliques (Aleph Mélakhim/1 Rois 11:30) ! Le 'Hida, il y a quelques siècles, avait vu le Roi David qui était descendu des Mondes supérieurs pour un sujet de compréhension de la Torah, et plus proche de nous, le grand-père du Rav Shalom Eliyashiv étudiait souvent la nuit avec des Maîtres qui « redescendaient » du Gan 'Eden !

Comment comprendre cette apparente contradiction ?

Premièrement, il faut remettre le verset de la Torah dans son contexte, ce qui est très important, puisque comme l'histoire nous l'apprend, des religions entières se sont bâties sur des passages hors contexte, surtout en ce qui concerne Paul.

L'interdiction de parler avec des morts se situe dans le contexte des peuples débauchés et violents d’Égypte et de Kanaân (Canaan), qui pratiquaient cela avec les arts magiques, la débauche sexuelle, etc. Cela était fait avec la présence de mauvais esprits et de démons.

Deuxièmement, il convient de définir ce que la Torah appelle un « mort ». Rabbi Yéshou'a nous enseigne que tous ceux qui marchent dans la Torah comme lui « sont vivants, même si ils sont morts ». Cela signifie que même morts physiquement, aux yeux d'HaShem, ils sont considérés comme toujours vivants. De même, en accord avec le Talmud, il parlera des « morts qui enterrent les morts ». Or, la Guémara précise que sont appelés « morts » de leur vivant : un aveugle, une personne sans enfant, un pauvre, et un lépreux. Le Roi Messie rapporte également que les Pères d'Israël (Avraham, Yitshaq et Ya'aqov) sont vivants pour HaShem. Et effectivement, il existe des histoires, assez proches de nous dans le temps, de Juifs, surtout en Israël, qui ont vu Avraham dans leur synagogue. De même, beaucoup de soldats de Tsahal lors des dernières guerres, soldats (précisons-le) athées, qui ont affirmer devant beaucoup de monde qu'une femme les avait sauvé de beaucoup de pièges posés par les Arabes dans Gaza. Elle disparaissait puis réapparaissait ailleurs pour aider un autre groupe. Quand les soldats lui ont demandé son nom, elle leur a répondu qu'elle était Rahèl leur mère (Rachel, la mère de Yossef et Binyamin dans la Bible) !

Autre histoire vraie, à New York, il y a plusieurs années, un Juif en-dehors de la Torah était allé s'adresser à une diseuse de « bonne aventure » pour savoir certaines choses le concernant. Celle-ci l'a observé puis lui a dit : « pourquoi venez-vous me voir ? Votre Rabbi à New York est beaucoup plus puissant que moi, je ne peux rien faire » !

A première vue, cette histoire peut choquer : comment une femme sous la croupe du satân peut-elle parler ainsi d'un Rabbi, « presque » avec respect ?

En vérité, les hommes ayant atteint une très grande stature spirituelle, par leur sanctification et purification, impose même le respect chez les mauvais esprits, les « démons », et ceux qui les servent. Nous voyons dans la B'rit Hadasha que des esprits mauvais disaient : « nous connaissons Yéshou'a, et nous savons qui est Shaoul, mais vous, qui êtes-vous ? »
Nous pouvons sentir une certaine crainte qu'ils avaient d'eux, par rapport à leur stature spirituelle.

De même, quand Moshé devait mourir, le Midrash raconte que l'ange de la mort lui-même n'arriva pas reprendre son âme, tant le libérateur d'Israël avait atteint un tel niveau spirituel ! L'ange de la mort dû s'enfuir devant Moshé, et Seul le Créateur été « en mesure » de prendre son âme !

En conclusion, les personnes qui atteignent un niveau de purification et de sanctification phénoménal, sont capables de « voir » le monde Futur, alors qu'ils sont encore présents dans ce monde, et de parler avec ceux qui sont « toujours vivants » quoique morts « physiquement ». Yéshou'a, tous comme ses frères les Maîtres d'Israël, quand ils parlent avec Moshé, des prophètes ou autre, ne transgressent donc aucun interdit de la Torah, puisque ce phénomène est « intrinsèque » à leur niveau.

Ainsi, un grand Maître d'Israël, le Messie en premier, peuvent parler avec ces « morts physiques » qui sont toujours, en vérité, vivants. Ou encore, pour des raisons connues du Créateur Seul, certains peuvent redescendre dans ce monde pour aider des vivants, comme un ange serait aussi envoyer.

Il en va s'en dire qu'aucun d'entre nous ne possède le niveau du Messie ou d'un Maître, pour pouvoir parler avec Moshé ou un autre Tsadik, Juste, de l'histoire ! Ce qui signifie que tous contacts avec les morts est, bien entendu, strictement interdit à nos niveaux, puisque ce serait le rechercher, or là se trouve l'interdit de la Torah !

Vivons en marchant « humblement avec notre E.lohim », sans chercher à percer le voile qui nous sépare de ceux qui ont fini leur course dans ce monde. Si un jour vous arrivez au niveau spirituel d'un Maître authentique d'Israël, alors c'est HaShem Lui-même qui vous dévoilera cela. Ou si vous méritez une aide spéciale comme ces soldats. Mais cela reste des cas très rares, non recherchés par les personnes (qui sont à notre niveau). Tout le reste est strictement interdit.

Shabbat Shalom !

dimanche 22 avril 2018

Tatouages et pornographie chrétienne

Il est écrit la chose suivante :

« Sans la sanctification, nul ne verra HaShem » (Hébreux 12:14)

Qu'est-ce que la sanctification ?

« Vous observez Mes mitsvot et vous serez saint pour votre E.lohim » (Bamidbar/Nombres 15:40)

Où sont consignées les mitsvot (commandements) ?

Dans la Torah.

La Torah doit-elle toujours être pratiquée ?

Pour le Juif de Torah, c'est évident. Pour le Juif « en Yéshou'a » de la même manière, car il est dit que Rabbi Shaoul circoncit Timothée car sa mère était Juive (Actes 16:1), et « celui qui se circoncire doit pratiquer toute la Torah » (Galates 5:3).

Le Non-Juif « en Yéshou'a » doit-il la pratiquer ? Normalement, si il se greffe vraiment sur Israël, oui, mais au fur et à mesure. Car il est dit :

« Maintenant donc, pourquoi éprouvez-vous HaShem, en imposant sur le cou des talmidim un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? Mais nous croyons être délivrés par la bonté de l'Adôn Yéshou'a , de la même manière qu'eux aussi.
Et toute la multitude se tut ; et ils écoutaient Bar-Naba et Shaoul qui racontaient quels miracles et quels prodiges HaShem avait faits par leur moyen parmi les goyim.
Et après qu'ils se furent tus, Ya'aqo
v répondit, disant : Hommes frères, écoutez-moi: Shi'môn a raconte comment HaShem a premièrement visite les goyim pour en tirer un peuple pour Son Nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit :
« Ces choses, je retournerai et Je réédifierai la tente de David, qui est tombée, et Je réédifierai ses ruines et Je le relèverai,
en sorte que le résidu des hommes recherche l'Adôn, et toutes les goyim sur lesquels Mon Nom est appelé, dit l'Adôn, qui fait ces choses connues de tout temps ». C'est pourquoi moi, je suis d'avis de ne pas perturber ceux des goyim qui se tournent vers HaShem,
mais de leur écrire qu'ils s'abstiennent des souillures des idoles, et de la fornication, et de ce qui est étouffé, et du sang ; car Moshé, depuis les générations anciennes, a dans chaque ville ceux qui l'annonce, étant lu dans les synagogues chaque Shabbat » (Actes 15:10-21)

Pourquoi Ya'aqov termine-t-il en disant « Moshé est annoncé chaque Shabbat dans les synagogues » ? Pour signifier qu'un nouveau converti doit commencer à pratiquer un minimum avant de faire plus, grâce aux enseignements qu'il entendra le Shabbat.
Shi'môn Kéfa enseigne que les Juifs ont un « joug que ni eux ni leurs pères n'ont pas réussi à porter ». Une première lecture superficielle de ce verset laisse à penser que la « loi » est « insupportable », « impraticable » etc. Comme si le Créateur s'était « amusé » a donné une Torah sur le Sinaï « peau de banane ». Qui plus est, Il serait sadique puisque non seulement Il donnerait une « loi » impraticable mais en plus, comme nous le voyons tout au long des prophètes, Il reprend et punit sans cesse Israël pour s'en détourner. Donc selon certains, la « loi » est impraticable mais si on ne la suit pas, le Créateur nous « rentre dedans » !

Or, le mot « joug » n'est pas du tout péjoratif. Pour preuve, le Messie nous demande de prendre son joug. Quelle est donc la différence ? C'est qu'avec l'esprit du Messie (authentique), la pratique de la Torah devient un joug léger et non plus un joug lourd, comme nos pères ont porté, puisque leur cœur était de pierre. Ainsi donc, pour les nouveaux convertis, c'est d'abord se lier au Tsadik (Juste), le Messie, puis ensuite pratiquer, comme le dit Ya'aqov.

Je parle à la manière des gens du monde bien sûr. Tout croyant authentique sait que la vérité est l'absolu contraire de cette pensée. C'est bien une Torah de vie, et il est dit à propos d'elle : « C'est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique » (Dévarim/Deutéronome 30:14).

Et Yéshou'a et ses élèves confirment cela (Mathieu 5, Actes 21).

Donc, contrairement à un esprit anti-messie répandu, il est possible, souhaitable, vitale, de pratiquer la Torah, qui nous sanctifie, et nous permettra donc de « voir HaShem ».

Pourquoi cette introduction ?

Parce que si l'on commence à faire un tri dans la Torah, c'est la porte ouverte aux plus grandes dérives. L'occident actuel est en train de sombrer à vitesse vertigineuse, moralement, socialement, spirituellement, etc. Mais quelle est la racine de ce problème ? Le monde « religieux ».

Prenons un exemple très simple, que tout le monde comprendra. Il est écrit la chose suivante :

« Tu ne raseras pas les coins de ta barbe, tu ne feras pas d'incisions dans ta chair pour un mort, tu ne feras pas de tatouages sur toi, Je suis HaShem. Tu ne profaneras pas ta fille en la livrant à la prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se remplisse de crimes. Vous observez Mes Shabbat et vous révérerez Mon Sanctuaire. Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins, ne les recherchez pas, de peur de vous souiller avec eux, Je suis HaShem votre E.lohim.
Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton E.lohim, Je suis HaShem » (Vayiqra/Lévitique 19 :27-32)

Si je dis à un croyant des Nations qui ne se greffe pas correctement sur Israël, par exemple, qu'il ne doit pas raser sa barbe avec une lame, que répondra-t-il ? Quelque chose du genre « n'importe quoi, on est plus sous la loi, en Jésus c'est fini tout ça, comme si le bon dieu s'intéressait à trois poils de barbe, ce qui compte c'est le cœur ! » (Notons que jamais la Torah n'a fait l'impasse sur le cœur au passage).

Ok, très bien. Donc cette mitsvah, ce commandement, n'a plus lieu d'être aujourd'hui.

Si maintenant je lui dis qu'il ne doit pas se faire de tatouage, que répondra-t-il ? En règle général, la réponse sera : « effectivement, la Bible interdit les tatouages, il faut garder son corps saint pour Dieu ».

L'objection est donc la suivante : comment se fait-il que la mitsvah de la barbe, du verset 27, est abolie, tandis que la mitsvah du tatouage, du verset 28, demeure pour beaucoup de croyants ? Où est-il écrit que la première ne se fait plus, mais la deuxième oui ? Pourquoi le « saint-esprit » « mettrai à cœur » la seconde et pas la première ?

C'est illogique, nous sommes d'accord !

Eh bien, ça l'est tellement qu'un pasteur, excusez-moi, je voulais dire un « pasteur » a déclaré au sujet des tatouages : « ce n'est plus valable de nos jours » ! Il continue en disant : « nous ne croyons pas que ce soit valable après le sacrifice de la croix. Nous ne pensons pas qu’après la mort et la résurrection de Jésus, cette ancienne loi s’applique à nos vies. C’est ridicule ! […] alors tout va bien » (madame la marquise) ! (source : http://www.chretiens2000.com/2017/12/le-pasteur-qui-affirme-que-l-interdiction-biblique-concernant-les-tatouages-n-est-plus-valable-de-nos-jours.html)

Un « pasteur » qui vous dit qu'une loi de la Bible est...ridicule. Mais peut-on lui en vouloir ? Bien sûr que non, puisqu'il a grandi et a été enseigné avec la pensée que « la loi c'était avant », mais « sous la grâce, c'est la liberté ». Le problème de cette théologie anti-messie, c'est que, finalement, il n'y a pas de limite. Puisque une personne dira « moi le saint-esprit m'a mis à cœur que telle et telle chose, c'est péché ». Mais un autre dira « ben moi telle chose c'est permis ».

La Bible, la Torah, c'est « à la carte ». Mais poussons plus loin l'image : le restaurant c'est notre monde. Le client c'est le croyant. La carte c'est la Torah/la Bible. Le serveur c'est le « saint-esprit ». Le cuisinier c'est le « bon dieu ». Je prends ce que j'aime, ce qui me plaît, je mets dessus le tampon « Dieu m'a dit » ou « le saint esprit m'a révélé », et j'attends que le « cuisinier céleste » me bénisse en retour.

Mais ne soyez pas choqué, c'est tout à fait normal ! Que les choses se déroulent ainsi, c'est la suite logique d'une théologie qui prend racine, il y a 2000 ans, dans le schisme entre le monde de la Torah et le monde chrétien.

Savez-vous où est l'erreur ? Où Shi'môn a dit que la Torah est un joug que « nos pères et nous n'avons réussi à porter ». Mais beaucoup ont oublié de lire la suite : « Moshé est annoncé ». La Torah est joug si tu veux tout appliquer du jour au lendemain et sans le cœur et l'esprit. Mais Yéshou'a changeant le cœur, la Torah devient un « joug léger et facile », et alors, pour le nouveau converti, tu commences avec : l'interdit de sang, d'animaux étouffés, d'impudicité et d'idolâtrie. le reste, tu l'apprendras au fur et à mesure dans la Torah de Moshé annoncée chaque Shabbat.

Mais allons plus loin.

Quand nous lisons la Torah, nous avons souvent l'impression que plusieurs lois sont données « sans queue ni tête », qu'elles sont écrites à la suite, « comme ça », sans logique. Grosse erreur !

En réalité, voici la compréhension d'Israël, le peuple d'HaShem, est regardez la merveille, mais aussi la « chute » se dérouler en direct sous nos yeux, en suivant l'ordre du Texte dans Lévitique 19, le passage cité plus haut :

Si tu te rases les coins de la barbe, tu en viendras à te faire des incisions et des tatouages. La conséquence sera que ta fille se prostitueras dans le pays, qui se remplira de crimes. Si tu veux arrêter ce processus, reconnecte-toi à Moi, et reprends les bases : garde le Shabbat et révère Mon Sanctuaire ! Mais si tu continues à t'entêter, alors tu en viendras même à consulter devins, astrologues, à sombrer dans l'occultisme. En parallèle, ton pays continuera sa chute et la nouvelle génération, prisonnière spirituelle par ta faute, n'aura même plus de respect pour toi, les « anciens », et te crachera au visage.

En plus du « pasteur » cité plus haut, nous avons aussi Joyce Meyer qui a révélé qu'elle songeait à se faire un tatouage pour « énerver les religieux » (!) (source : http://www.chretiens2000.com/2018/04/a-son-tour-joyce-meyer-defend-le-tatouage.html) !

Tant qu'à faire, pour vraiment « beaucoup les énerver », pourquoi ne fait-elle pas la prostituée au bord des routes ? Je parle ici le langage des enfants de maternelle pour me mettre au niveau de sa remarque.

En mangeant du sang (du boudin par exemple ou des viandes saignantes) (Lévitique 19:26), qui est une des interdictions de base de « l'ancien et du nouveau testament », les gens en viennent à prendre à la légère les lois qui paraissent « moins grave ». Ainsi les hommes rasent les barbes avec une lame, et doucement mais sûrement arrive maintenant la moquerie de la « loi du tatouage » dans de plus en plus d'églises. Le résultat ? La « fille qui se prostitue ». Traduction française : des couples qui se forment dans les églises, non mariés, à « la colle ». Et l'environnement se remplit de « crimes ». Traduction : peines de cœurs attisant la haine et jalousie, adultères, fornications, divorces à tir larigot...

Or, pour endiguer cela, il faudrait revenir aux bases : mais le problème est que le Shabbat a été aboli et le « Sanctuaire » n'est plus révéré....le Talmud enseigne qu'une synagogue est appelé un « sanctuaire ». Normalement, une communauté chrétienne aussi donc. Mais aujourd'hui, les femmes arrivent en mini-jupe, en décolleté, les hommes en été en tongues et short. L'église est devenu un salon de thé, pour de bons vivants. Il faut faire du chiffre, baptiser car ça donne une bonne image lors des conventions, sans bien sûr vérifier si les candidats sont vraiment « nés de nouveau ». Le monde qui vient signifie donc que « Dieu bénit ». Forcément !

Maintenant, il est aisé de prévoir le futur proche de ces personnes qui deviennent nombreuses autour du monde, il suffit d'étudier la « Loi » pour cela : l'occultisme va commencer à se répandre, d'abord de manière subtile, insidieuse, puis au grand jour. Tiens, le « hasard » fait que David Wilkerson, dans sa vision des années 70, prévoyait l'acceptation des sciences occultes dans l'église des temps de la fin. Comme quoi, même un chrétien qui n'avait pas compris en son temps l'importance de la Torah, HaShem a quand même honoré sa remarquable sanctification et purification en son temps. Même sans connaissance, HaShem est miséricordieux. Mais quand la connaissance est rejetée en connaissance de cause justement, là c'est une autre histoire. Quand une personne ne « voit pas », son péché est passée « sous silence », ses manquements ne sont pas pris en compte. Mais dès qu'elle voit et refuse de changer, là son péché demeure et elles sera punie pour cela !

Et pour terminer, ce qui se passe dans le monde arrivera également parmi eux, si il n'y a pas de téshouvah, de repentance sincère : les anciens seront bafoués, et considérés comme des « singes » aux yeux des « nouveaux ».

Mais cela n'est pas étonnant non plus : à partir du moment où une théologie s'est bâtie sur le fait que ce qui est « ancien » n'a plus lieu d'être, aujourd'hui il n'y a que le « nouveau », cela se traduira aussi dans le concret, au niveau individuel : les anciens ne sont plus « d'actualité », alors virez, maintenant place aux jeunes et à leurs nouvelles idées...mondaines.

Mais surtout ne dites rien, car sinon vous êtes un « religieux fanatique obscurantisme khomeniste moyenâgeux intolérant légaliste sous la loi qui n'a pas l'esprit ». Pauvre David Wilkerson, il doit se retourner dans sa tombe en ce moment. Lui, ce « légaliste » !

Ah cerise sur le gâteau pour la fin. Nous avons dit que la Torah parle de la « fille qui se prostitue » en conséquence. « Comble du hasard », dans des églises brésiliennes, nous commençons à parler de réaliser des films « porno-gospel » (source : http://www.chretiens2000.com/2015/11/signes-de-la-fin-au-bresil-une-entreprise-chretienne-va-lancer-un-film-porno-gospel.html).

Il y a même une actrice qui arrive à concilier son « métier » d'actrice X avec sa foi.

C'est beau la liberté en Jésus. J'en verse une larme.

Mais non, ne soyez pas choqués, c'est normal. La « loi » prévoyait déjà cela ! Tu considères comme « dépassé » la moindre mitsvah et tu l’abolie (Mathieu 5), tu finiras par projeter des films pornographiques « chrétiens » dans ton église, devant un publique qui contiendra des gens qui vivent « à la colle », des couples homosexuels qui « aiment Jésus » sans repentance...

Et cela viendra dans de plus en plus d'églises, je vous le signe. Ou, plus exactement, la Torah vous le signe et vous l'atteste. Ce n'est pas de la prophétie, c'est de la logique Divine.

Vous savez, on entend souvent dire, par exemple, que les Juifs de Torah qui ne « croient pas en Jésus » vont partir en enfer tandis que les croyants en Jésus « seront sauvés ».

Ah bon ? Pourtant moi dans ma Bible, quand je lis les paroles de ce Jésus, il dit l'absolu contraire. Quand il reviendra, il n'enverra pas « en enfer » tous les Juifs qui n'ont pas cru dans « le Jésus que le christianisme leur a présenté », qui n'a rien à voir avec le vrai Yéshou'a Juif, par contre il dit qu'il va rejeter tout ceux qui ont guéri (véritablement) en son nom, qui ont chassé (véritablement) les démons en son nom MAIS qui ont rejeté la Torah ! (Mathieu 7:23, iniquité en grec = sans Torah littéralement).

Une des spécialités de la religion est de prendre les passages qui s'appliquent à Israël et de se les approprier. Par exemple l'on dira « Il ne dort ni ne sommeille celui garde son église » (Citation entendue personnellement du Psaume 121).

Du coup, voici un verset destiné à Israël que, moi aussi, je me permet d'appliquer à l'église. Car tant qu'à voler nos bénédictions, autant qu'on vous offre aussi toutes nos malédictions ! Non non j'insiste, tout le plaisir est pour moi =)

« Tu es devenu gras, tu as regimbé, tu es devenu gras, épais et replet ! Tu as abandonné E.lohim ton Créateur, et tu as méprisé le rocher de ton salut. Tu as excité Sa jalousie par des forces étrangères, tu l'as irrité par tes abominations. Tu as sacrifié à des idoles qui ne sont pas HaShem, à des dieux que tu ne connais pas, nouveaux, venus depuis peu, et que tes pères n'ont pas craints. Tu as abandonné le rocher qui t'a fait naître, et tu as oublié l'E.lohim qui t'a engendré.

HaShem l'a vu et Il est irrité. Indigné contre ses filles et ses fils. Il a dit : Je leur cacherai Ma Face, Je verrai quelle sera leur fin, car c'est une race perverse, ce sont des enfants infidèles. Ils ont excité Ma Jalousie par ce qui n'est pas E.lohim, ils m'ont irrité par leurs vaines idoles. Et Moi, J'exciterai leur jalousie par ce qui n'est pas un peuple, Je les irriterai par une Nation insensée. Car le feu de Ma colère s'est allumé, et il brûlera jusqu’au fond du séjour des morts. Il dévorera la terre et ses produits, il embrasera les fondements des montagnes. J'accumulerai sur eux les maux, J'épuiserai Mes traits contre eux. Ils seront desséchés par la faim, consumés par la fièvre, et par des maladies violentes.

J'enverrai parmi eux les bêtes féroces et le venin des serpents. Au-dehors, on périra par l'épée, et au-dedans par d'effrayantes calamités. Il en sera du jeune homme comme de la jeune fille, de l'enfant à la mamelle comme du vieillard » (La Loi)

dimanche 8 avril 2018

Le Perek Chira


Le Perek Chira a été écrit par notre Roi, le Roi David, et par son fils Shlomo/Salomon. Les Tanaïm (Sages de l'époque du Talmud) en ont écrit l'introduction et l'ont mis en forme.

Sa lecture est plus puissante que celle des Téhilim (Psaumes) eux-même ! L'introduction du Pérek Chira stipule que celui qui le lit aura une part au monde futur, sera sauvé des souffrances avant la venue du Roi Messie, aura une longue vie, le satân sera sans force face à lui, et encore beaucoup d'autres promesses !

Mes frères et sœurs Juifs comprennent ces choses, donc je vais plutôt expliquer pour les chrétiens : dit comme ça, ça peut faire très "religieux" ! En effet, la catholiques font leurs prières avec le chapelet, d'autres achètent leur "paradis", etc.

Les choses sont, évidement, incomparables avec le christianisme ou les autres religions idolâtres bien sûr ! Le Perek Chira ne remplace en AUCUN CAS une vie de Torah, de mitsvot, leur pratique ou encore suivre Yéshou'a comme Messie. Il est bien évident que celui qui dit le Pérek Chira mais fait les "400 coups" comme tout le monde partira pour la géhenne, c'est indéniable ! Quand les Maîtres disent ces choses dans l'introduction, c'est en partant du principe que la personne, à la base, est déjà dans la Volonté d'HaShem pour sa vie. C'est donc un "bonus", de très grande valeur, pas du tout indispensable ou obligatoire, mais qui vaut son pesant d'or.

Le Perek Chira rentre donc, tout simplement, dans la catégorie des actions non obligatoires, mais méritoires. Prenons un exemple de ce genre d'action dans un autre domaine : il n'est pas obligatoire de prier deux heures par jour. Mais si vous le faites, HaShem vous récompensera. Il n'est pas obligatoire de jeûner (en temps normal, en dehors de Yom Kippour, du 9 Av, etc). Mais si vous le faites, HaShem vous le rendra, dans ce monde et dans l'autre. Ou encore, personne, dont la Torah, ne vous oblige à dire des Téhilim, des Psaumes chaque jour. Mais si vous le faites, ce sera compté comme un mérite pour vous. Ne réciter que des Téhilim sans obéir à HaShem et travailler à son salut ne vous donnera pas l'éternité. Mais si vous le faites en plus, cela amènera sur vous des bénédictions dans ce monde et dans l'autre.

Il en est de même pour le Pérek Chira : le dire chaque jour sans obéir à HaShem et travailler à votre délivrance en Yéshou'a ne vous donnera pas l'éternité. Mais si vous le faites en plus, comme des Téhilim ou autre, alors ça rajoutera pour vous des bénédictions de toutes sortes, ça améliorera la qualité de votre éternité, etc etc.

Certains le lisent 40 jours d'affilés, une fois ou par période, d'autres tous les jours de leur vie, d'autre une fois dans leur vie, d'autre jamais. Ce qui compte, c'est de le faire non dans un esprit de "religiosité" mais dans le même esprit que la lecture des Psaumes. Chacun est libre de le lire ou non, et parmi ceux qui le lisent, chacun est libre de la forme, de la fréquence, etc.
Bonne lecture/étude ! =)

jeudi 29 mars 2018

La "sainte cène" ou le repas de Péssah ?

 
"La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang du Messie ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps du Messie ? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain" (1 Corinthiens 10:16-17)

Rabbi Shaoul fait ici référence au soir du séder de Péssah (et non à la "sainte cène", hass véshalom).
Pour preuve :

1) Il est parlé de la "coupe de bénédiction que nous bénissons". David Stern, dans son commentaire sur la Brit Hadasha, dit sur ce verset : "la troisième coupe du seder de Péssah est appelée la coupe de bénédiction". De plus, il est dit "que nous bénissons". Or, le soir du séder, sur les 4 coupes, nous ne faisons la bénédiction que sur la première et la troisième. Cependant, sur la troisième nous récitons en plus le Birkat Hamazôn, qui est la seule bénédiction demandée par la Torah écrite. Il s'agit donc d'une coupe de bénédiction véritablement !

Donc ici Rabbi Shaoul fait référence à la troisième coupe bue lors du séder de Péssah.
2) "Le pain que nous rompons" : juste avant le Birkat Hamazôn, lors du moment appelé Tsafoûne, nous prenons l'afikoman, que nous rompons et nous le partageons entre les membres de la maison, en donnant à chacun un kazayit (30g). "Tsafoune" fait allusion au Messie (voir l'étude sur Péssah envoyée précédemment).

Durant le séder, il y a d'abord le Tsafoune/pain rompu, puis la troisième coupe avec le Birkat Hamazôn. Or, Yéshou'a (voir Mathieu 26) a pris le pain puis ensuite la coupe. Il faisait donc ce moment du séder.

Et, pour finir, la dernière preuve qu'il s'agit bien du séder de Péssah et non de la "cène", (NOTE : qui est un dérivé de l'eucharistie romain. Pour preuve, le protestantisme prend racine dans la vie de Luther, ancien catholique, qui introduira la "sainte cène" comme étant une consubstantiation. A l'inverse de la Transsubstantiation catholique, où soit-disant le pain et le vin sont véritablement transformés en corps et sang du Messie, ici Luther enseigne que les deux natures, soit le vin/sang et le corps/pain coexistent ensemble !! Toutes les communautés protestantes qui font donc une "sainte cène" n'obéissent donc pas au Messie qui enseigne le repas de Pessah, une fois par an, mais à Luther, soit une personne antisémite (voir sa biographie, en particulier la fin de sa vie. ) qui a simplement changé "un peu" le "repas catholique" (!).

Bien entendu, HaShem est miséricordieux et prend en compte les temps de non-connaissance dans l'histoire jusqu'à aujourd'hui. Cependant, une fois une vérité rétablie, tant au niveau historique qu'au niveau théologique, la pratique doit être changée. Il est donc question ici de plaire à HaShem et non aux hommes et à leurs traditions. Quant aux passages dans l'Alliance Renouvelée où i lest parlé de la "fraction du pain" entre les croyants, il s'agit tout simplement de "casser la croûte" ensemble, de partager nos mets, et cela ne fait pas référence à une "sainte cène".).REPRISE : au chapitre 11 il continue de parler de Péssah et du séder, tandis qu’au chapitre 5, il parle également de cette fête et du hamets, du levain.

Cette lettre a donc été envoyée durant la période de cette fête (pâque en français), pour préparer les talmidim, les disciples de Corinthe au séder de Péssah, et à réaliser que l'afikoman mangé durant le Tsafoune et la coupe bue après le Birkat Hamazon doivent, en plus de la signification de la sortie d’Égypte, être un rappel pour l'alliance renouvelée en Yéshou'a, rien de plus.
Lien pour la fête : http://www.torah-box.com/…/15-liens-essentiels-avant-pessah…

Et quelques jolies déclarations de Luther au passage, pour mieux nous "booster" à sortir de nos Égypte : "Je m'étais résolu à ne plus écrire sur les Juifs ni contre eux. Mais comme j'ai appris que ces gens misérables et maudits n'arrêtent pas de nous leurrer, nous les chrétiens, j'ai publié ce petit livre, de façon que je puisse me trouver parmi ceux qui s'opposent à leurs activités empoisonnées et pour mettre les chrétiens en garde contre eux", " ils sont un « peuple de débauche, c'est-à-dire pas des gens de Dieu, et que leurs fanfaronnades sur leur lignage, la circoncision et leurs lois doivent être considérées comme une cochonnerie ». « Ils sont remplis d'excréments du diable… dans lesquels ils se vautrent comme des pourceaux. » Quant à la synagogue, c'est une « putain incorrigible et une souillure du diable... ». On ne doit montrer à leur égard aucune pitié ni aucune bonté, ne leur procurer aucune protection légale, et ces « vers venimeux et vénéneux » doivent être punis de travaux forcés ou expulsés une fois pour toutes. Il semble aussi recommander leur meurtre et écrit : « Nous sommes fautifs de ne pas les tuer » (made in Luther, fondateur du christianisme protestantisme)

Oui, il est temps pour nous de sortir de cette misérable Égypte qui nous tient captif depuis 2000 ans, nous Juifs et vous, greffés authentiques sur Israël en Yéshou'a. Il est temps de montrer à Luther et à ses petites copines que cette, je cite, "putain incorrigible et souillure du diable" que nous sommes, a, elle survécu à tous les empires de l'histoire, à tous les Nimrod et Hitler, et qu'elle est sur le point de devenir La Lumière des Nations, et Juger les Nations. Il est temps, en ce Péssah, de quitter toutes ces prostituées spirituelles pour revenir (enfin !) sur le seul et vrai olivier franc, l'épouse authentique du Mélèkh Ha'Mashiah, le Roi Messie !

Hag Péssah Saméah !

La Torah de Moshé ou du Roi Messie ?

Péssah (« Pâque ») est une fête commémorant la délivrance du peuple d'Israël : HaShem nous sort de l'esclavage pour nous libérer à jamais ! Cependant, quelque chose pourrait « clocher » dans ce qui vient d'être dit : en effet, peu de temps après leur sortie, le Maître du Monde leur donna la Torah sur le mont Sinaï. Or, selon un certain nombre de personnes, la Torah est un esclavage, quelque chose de lourd à porter, mais Jésus vient pour nous libérer de cela. Ainsi, nous avons juste à « croire en Jésus » et la Torah...bien elle n'est plus d'actualité.

Mais est-ce vraiment cela la vérité ?

Rabbi Shaoul (Paul) nous enseigne ainsi :

« Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une Alliance Renouvelée, non par la lettre, mais par le souffle ; car la lettre tue, mais le souffle vivifie.
Or, si le service de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moshé, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère, combien le service du souffle ne sera-t-il pas plus glorieux ! Si le service de la condamnation a été glorieux, le service de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.

Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moshé, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture du Pacte antique, et il ne se lève pas, parce que c'est dans le Messie qu'il disparaît. Jusqu'à ce jour, quand on lit Moshé, un voile gît sur leurs cœurs; mais lorsque les cœurs font téshouvah à l'Adôn, le voile est ôté. Or, l'Adôn c'est le souffle; et là où est le souffle d' l'Adôn, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire de l'Adôn, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l'Adôn, le souffle
» (Deuxième Lettre envoyée aux Corinthiens 3:6-18)

Une lecture superficielle de ce Texte du Rabbi nous amène à la conclusion suivante : la « loi » c'est du passé, aujourd'hui c'est la grâce en Jésus !

Or, en vérité, c'était exactement dans le piège qu'il ne fallait pas tomber !

Et maintenant, expliquons, avec l'aide d'HaShem.

Remarquons que Rabbi Shaoul désigne la Torah de Moshé par les expressions : « service de mort » et « service de condamnation », tandis que Yéshou'a est désigné par les expressions « service du souffle » et « service de justice ». Ou encore que la « lettre tue » mais que le « souffle vivifie ».

L'on pourrait donc se dire : « ok, la Torah conduit à la mort, mais Yéshou'a à la vie » !

Seulement, voici ce que Shaoul écrit en un autre endroit :

« La Torah est souffle » (Lettre envoyée aux Romains, 7:14)

Donc, si nous suivons bien, cela nous donne : la Torah est le service de mort, elle tue, mais le souffle lui vivifie. Ah oui, et la Torah est souffle au fait !

Alors, il faut savoir Paulo : la Torah nous tue ou nous vivifie ? La Torah est condamnation ou justice ?

Réponse : les deux !

En vérité, la lettre, la Torah, tue ou vivifie, selon...notre cœur.

Et pour prouver et expliquer cela, il nous faut l'aide de la Torah Orale d'Israël, où sont rapportées les paroles suivantes :

« Les Tables étaient l’œuvre d'E.lohim, et l'écriture était l'écriture d'E.lohim, gravée [harout en hébreu] sur les Tables » (Shémot/Exode 32:16). Ne lis pas 'Harout, mais 'Hérout, la liberté, car seul celui qui s'applique à l'étude de la Torah est un homme libre » (Pirqé Avot, 6:2)

« Rabbi El'azar a enseigné : que veut dire : « gravée sur les tables » ? Si les premières tables n'avaient pas été brisées, la Torah n'aurait jamais été oubliée en Israël [car elle serait restée gravée à jamais dans leurs esprits] » (Torah Temima, Shémot 32:16 ; 'Erouvîne 54a).

« Il n'est pas dit « dans les Tables » mais « sur les Tables » car les Paroles Divines sont venues s'y fixer depuis le haut...Ces lettres étaient « libres » et nullement assujettis aux tables, si bien qu'elles n'ont pas été annulées par l'annulation des tables, puisque lorsque celles-ci ont été brisées, les lettres se sont envolées […] les mêmes lettres qui s'étaient envolées des premières tables se fixent sur les deuxièmes […] comme les lettres s'envolaient des tables, les pierres sont devenues lourdes, et sont tombées des mains de Moshé » (Kéli Yaqar sur Shémot/Exode 32:16)

« Lorsque Moshé est arrivé à proximité du veau, dans un lieu d'impureté et de péché, l'écriture des Tables s'est envolée » (Shémot Rabbah 46:1)

« En voyant le veau, il a perdu ses forces et il n'en a plus eu assez pour continuer à porter les Tables » (Rachbam sur Shémot/Exode 32:19)

Rabbi Shaoul nous apprends que la Torah, la lettre, est souffle en réalité. Nos Maîtres nous expliquent, dans ces passages du Talmud et du Midrash, que les lettres sont des énergies spirituelles (qui représentent le souffle, l'esprit) qui ont été gravées sur les Tables. Quand Moshé a vu le peuple danser et fauter avec le veau d'or, l'impureté de la faute est montée jusqu'à lui, et les lettres saintes gravées n'ont pu supporter ces grosses énergies spirituelles négatives. Elles se sont donc « envolées », laissant Moshé seul avec les deux Tables...vierges. Or, ces lettres rendaient la pierre légère comme une plume. En « s'envolant », celles-ci s'alourdir tellement que le berger d’Israël n’eut plus la force de les porter, et il les jeta devant lui, avant qu'il ne s'écroule sous leur poids.

Nous comprenons déjà, dans un premier temps, que les choses ne sont pas aussi simples que l'on veut bien le dire depuis 2000 ans. La Torah est souffle, dit Rabbi Shaoul, et là où est le souffle, là est la liberté. Et la Torah orale confirme donc cela en disant que les lettres de la Torah sont bien le souffle, et que celui qui s'adonne à la Torah est libre, car en hébreu, « libre » et « gravé » sont semblables.

Mais alors, où est le problème ? Et surtout, où est la différence entre la Torah de Moshé et Yéshou'a ?

Pour comprendre cela, il va nous falloir aborder quelques notions de kabbale, les secrets de la Torah d'HaShem.

Le Tanya nous enseigne que l'homme possède deux âmes en lui : une âme animale, la néfesh habéhémi, et une âme divine, la néfesh haéloki. Dans le langage de Rabbi Shaoul, ces deux âmes s'appellent la Torah de l'homme/de l'animal et la Torah de l'esprit, ou, selon les traductions, la « loi du péché » et la « loi de D.ieu », qui se font la guerre en l'homme (voir la Lettre envoyée aux Romains, dans les premiers chapitres).

L'âme animale pousse l'homme vers la faute, tandis que l'âme divine pousse l'homme vers son Créateur. Le but de l'homme n'est pas de supprimer la torah de l'animal mais de la soumettre, car il est écrit :

« Tu aimerais HaShem ton E.lohim de tout tes cœurs » (Devarim/Deutéronome 6:5)

En hébreu, il est écrit « lévavékhèm » soit littéralement de tout « tes cœurs » et non ton cœur. Or l'homme possède-t-il deux cœurs ? En un certain sens, oui : celui abritant le bon penchant/l'âme divine, et celui abritant le mauvais penchant/l'âme animale.

Or, pour ce qui concerne les messagers des Cieux (les anges), il est dit qu'il « n'est pas écrit lavékhem/vos cœurs, mais libékhem/votre cœur, car le penchant au mal ne règne pas sur les messagers des Cieux ». Il est également dit que Moshé fit descendre le pain des messagers pour nourrir les bnéi Israël dans le désert. Cependant, « la nourriture et la boisson n'existent pas dans les Cieux » (Béréshit Rabbah 48:14), car en réalité le pain dont il est fait allusion ici est la Torah, comme il est dit, et celui-ci nourrit le cœur :

« Le pain est la nourriture du cœur » (Béréshit Rabbah 48:11)

La place de la Torah est donc parmi les hommes qui possèdent un yetser harâ, une âme animale, et non parmi les messagers qui n'ont pas besoin de ce pain.

Ainsi, « Moshéh vous a donné le pain du ciel, mais les pères l'ont mangé et ils sont morts [spirituellement] » (Yéshou'a). Cependant, le Messie donne le pain véritable :

« De même que le premier Rédempteur a fait descendre la manne, car il est écrit : « Je vais faire pleuvoir pour vous du pain du haut des Cieux » (Shémot/Exode 16:4), de même le Rédempteur final fera-t-il descendre la manne, car il est écrit : « Foisonne le froment sur la Terre » (Téhilim/Psaume 72:16) » (Qohélèt Rabbah 1,28)

La première manne est descendue, mais est restée « des Cieux », tandis que la deuxième manne descend et foisonne sur Terre, elle arrive à s'unir et à intégrer, à épouser cette Terre. Pourquoi ? Car en réalité, la Torah du désert ne procédait pas de la malkhout, royauté (un Attribut Divin), mais de tiféret, vérité (un autre Attribut Divin), car « Tiféret désigne le don de la Torah » et « Tu as donné la vérité à Ya'aqov » (Mikha/Michée 7:20) et ne possède donc pas le pouvoir de transformer l'âme animale en bien.

Nous savons que les Attributs Divins se « divisent » en plusieurs « lumières spirituelles » qui sont :

Kéter = la couronne
Hokhmah = la sagesse
Binah = l'intelligence
Dâat = la connaissance
Héssed = la bonté, l'amour
Gévourah = la justice
Tiférèt = la vérité, l'harmonie
Nétsah = la victoire, l'éternité
Hod = la splendeur
Yessod = le fondement (pureté sexuelle principalement)
Malkhout = la royauté

Chacun de ces Attributs représente une « lumière spirituelle », une voie de conduite d'action du Divin. La Malkhout, la Royauté, par contre, ne possède aucune lumière en elle-même, cependant, elle « récolte », toutes les autres lumières qui lui viennent des autres Attributs.

Or, nous avons été créé sur l'image d'E.lohim, ce qui signifie que tous ces attributs se retrouvent aussi dans l'homme. La Torah que Moshé nous a donné est liée à Tiférèt et donc elle ne « remplit » pas tous les attributs qui se trouvent dans l'homme. A l'inverse, Yéshou'a nous donne le « véritable pain », celui de la « terre » (selon le Midrash), donc celui de la Royauté. Cette dimension de la Torah récolte donc toutes les « lumières spirituelles », donc elle seule est capable de remplit totalement l'homme, qui possède tous les attributs en lui !

Maintenant nous comprenons selon le secret de la Torah les dires de Yéshou'a : il n'est pas venu détruire, abolir la Torah de Tiféret, il est venu pour la remplir, la parfaire ! Et comment ? En incluant Tiféret dans Malkhout ! Dans un langage plus accessible, la mission du Roi Messie est de marier la Torah de Moshé avec le cœur de l'homme, et cela ne la supprime pas, mais au contraire, lui donne enfin les bonnes fondations pour pouvoir être pratiquée !

Et cette vérité était comprise et vécu car il est rapporte : « des dizaines de milliers de Juifs ont cru [en Yéshou'a] et TOUS son zélés pour la Torah ! »

Donc, la Torah du Messie, qui est la Torah de la Royauté, de la Terre, combinée à la Torah de Tiféret possède la force et la puissance d'opérer une transformation en profondeur en l'homme, car sa Torah est comprise et assimilée même par les améi haarets, les gens du peuple les plus simples :

« Les lèvres du Tsaddik/Juste nourrissent la foule » (Mishléi/Proverbes 10:21)

Ainsi, les pères sont morts spirituellement car les deux dimensions n'étaient pas réunies et la division provoque la mort. Mais la vie, qui est l'unité complète dans la différence se trouve dans la réunion de ces deux dimensions qui sont une dans la Torah du Messie et ainsi : « louanges soient rendues à HaShem, qui opère cela par Yéshou'a le Messie, notre Adôn » (Lettre envoyée aux Romains 7:24).

Car par l'entendement, l'homme est soumis à la torah divine, dans la nature terrestre à la torah de l'animal, et par la Torah du Messie, les deux Torot (Torah au pluriel) fusionnent et permettent à l'homme avec ses nouveaux outils de travail de parvenir au statut de tsaddik/Juste, car le Messie tsidkénou dévoile cette dimension « qu'un homme n'aurait pu atteindre par ses propres forces » (Tanya) et ainsi nous ne sommes plus soumis à la puissance de la torah de l'animal mais à la torah divine qui, dévoilée par la bonté d'HaShem permet d'atteindre le statut de tsaddik/juste, et c'est ici l'explication véritable de :

« La faute ne vous dominera plus, car vous n'êtes pas soumis à cette torah [de l'animal] mais soumis à [la torah de] la bonté » (Lettre envoyée aux Romains 6:14)

En résumé et pour conclure, la Torah que Moshé nous a donné n'avait pas la puissance d'unir les deux dimensions présentes en l'homme, c'est pourquoi elle provoquait sa mort, car la mort est la séparation, tandis que la vie est l'union. Or, la Torah de Yéshou'a permet ce mariage en l'homme, car les énergies spirituelles incarnées dans les lettres ont la capacité, dans l'Alliance Renouvelée, de se graver non seulement dans le cœur qui abrite l'âme divine, mais aussi dans le cœur qui abrite l'âme animale !

Or, la Torah étant souffle, et en Yéshou'a notre âme animale pouvant être mariée à notre âme divine, nous pouvons maintenant pratiquer la Torah comme il se doit !

Et c'est ici qu'Edom a chuté depuis 2000 ans, en croyant que simplement s'engager avec Yéshou'a sans pratiquer la Torah suffisait. Mais notre Roi Messie connaissait depuis le début la « peau de banane » que ces notions comportaient, et c'est pourquoi il s'empressa de dire :

« Ne croyez pas que je sois venu abolir la Torah, je ne suis pas venu abolir mais remplir », ce qui signifie que le Roi Messie ne vient QUE pour faire le travail qui nous est impossible à faire, c'est-à-dire réunir la Torah de Tiférèt à la Torah de Malkhout. Dans un langage plus compréhensible, graver les énergies spirituelles des lettres de la Torah dans notre âme animale. CEPENDANT, cela n'est qu'une base ! Nos pères n'ont pas réussi à rester fidèles à la Torah car il leur manquait ces fondations solides. Mais maintenant, nous avons les bons outils pour pouvoir ENFIN la pratiquer, et c'est l'avertissement de la suite du verset que je paraphrase :

« Faites attention ! Je ne vous apporte que les fondations pour pouvoir bâtir dessus ! Tant que les Cieux et la Terre existeront, la Torah perdurera ! Donc si l'un d'entre vous s'amuse à en abolir la moindre mitsvah, eh bien dans mon Royaume, il sera un « petit spirituel ». A l'inverse, enseignez-les et pratiquez-les et vous serez des grands dans mon Royaume ! » (Matityahou/Mathieu 5:18-19)

Et cette explication est la seule véritable, puisque cela se marie à la perfection avec les dires des prophètes :

« Mon Serviteur David [Le Messie] sera leur roi, et ils auront tous un seul guide. Ils suivront Mes ordonnances, ils observeront Mes loi pour les mettre en pratique » (hézqèl/Ézéchiel 37:24)

« Car de Tsiôn sortira la Torah, et de Yéroushalayim la Parole d'HaShem » (Yésha'yahou/Isaïe 2:3)

« C'est par le feu qu'HaShem exerce Ses jugements, c'est par Son glaive qu'Il châtie toute chair […] qui mangent de la chair de porc, des choses abominables » (Yésha'yahou/Isaïe 66:16-17)

« A chaque Rosh Hodesh et à chaque Shabbat, tout chair viendra se prosterner devant Moi » (ibid.66:23)

Notons bien que dans le prophète, ce dernier verset est lié avec celui d'avant, parlant des Cieux renouvelés et de la Terre renouvelée. La pratique de la Torah sera donc toujours actuelle dans le 'olam haba, le monde futur.

Les Écritures nous prouvent donc que la pratique de la Torah ne cesse pas. Tout discours contraire à cela est un discours anti-messie, car le Messie est la Torah et nous donne la Torah véritable, donc prêcher contre la Torah et sa pratique, c'est être contre le Roi Messie Yéshou'a.

Que cette Fête de Péssah nous sorte et nous libère de toutes les conceptions païennes et nous fasse entrer dans la liberté de la Torah du Roi d'Israël et des Nations, amen !